Questions sur le secondaire

La logique des horaires du secondaire dans le système français est totalement différente de celui italien. En effet, les horaires sont fixés chaque année en prenant en compte le nombre d’heures prévues par les programmes, les éventuelles barrettes (c’est-à-dire le regroupement des élèves indépendamment de la section ou de la classe à laquelle ils appartiennent, comme par exemple dans les groupes de compétence en italien), le nombre / la disponibilité des enseignants et la disponibilité des salles de classe. C’est le proviseur adjoint qui établit les emplois du temps et, en général, il essaye de faire en sorte qu’il y est le moins d’heures de permanence possible durant la journée et que les collégiens aient des horaires plus simples à gérer pour les habituer progressivement à ce système.

Dans le règlement intérieur actuel, les punitions correspondent aux manquements et troubles les moins graves. Il s'agit de réponses immédiates aux faits d'indiscipline ou d'incivilité. Elles sont prononcées par les enseignants, les surveillants et le personnel de direction ou sont attribuées par le chef d'établissement sur demande du personnel d'administration et d'entretien. Notre règlement intérieur prévoit actuellement les punitions suivantes : 

  • Inscription sur le carnet de correspondance,
  • devoir supplémentaire assorti ou non d’une retenue,
  • retenue pour faire un devoir ou un exercice non fait, (*)
  • retenue pour indiscipline ou incivilité, (*)
  • exclusion temporaire d’un cours ou du CDI,
  • exclusion temporaire n'excédant pas 8 jours prononcée par le chef d'établissement ou son adjoint. Il peut s'agir d'exclusion de cours mais pas de l'établissement,
  • travaux d’intérêt général avec l’accord de la famille (Nettoyage des tables, sols des classes et de la demi-pension, aide au repas des petits, rangement du CDI, etc.),
  • lors d’une dégradation matérielle : réparation financière demandée aux familles,
  • toute autre punition qui sera adaptée aux circonstances.

De plus une excuse orale ou écrite peut être exigée de l’élève.

Les sanctions concernent les atteintes aux personnes et aux biens et les manquements les plus graves aux obligations des élèves. Elles sont prononcées par le chef d’établissement ou par le conseil de discipline. La liste exhaustive et graduée selon la gravité des faits reprochés est la suivante :

  • Avertissement,
  • Blâme,
  • Exclusion temporaire (maximum un mois) assortie ou non d’un sursis,
  • Exclusion définitive, assortie ou non d’un sursis.

Les deux dernières mesures ne peuvent être prononcées que par le conseil de discipline présidé par le chef d'établissement.

C’est un des points d’attention que nous avons soumis l’an dernier à l’administration qui affirme que les sanctions disciplinaires sont régulièrement appliquées dès l’instant où les faits sont prouvés et le/les responsables identifié/s. Cet argument fera cette année encore l’objet d’une réflexion dans le cadre du groupe de travail « Civisme » créé au sein du CESC.

C’est un nouveau diplôme mis en place par les gouvernements français et italien qui permet d’obtenir aussi bien le BAC que la Maturità. Le Lycée Stendhal a ouvert une section Esabac à partir de la seconde, proposé aux élèves ayant un niveau de langue cohérent avec le programme (c’est-à-dire B1 du Cadre Européen des Langues en fin de seconde). Plus d’infos sur le site du Lycée.

Le règlement intérieur est clair : en cas d’inaptitude pour une période inférieure à 15 jours, l’élève devra se présenter en EPS et, s’il ne peut pas pratiquer l’activité proposée, il participera à sa gestion aux côtés de l’enseignant. Si son inaptitude est de longue durée (plus de 15 jours), il devra remettre un certificat médical à l’infirmerie afin que le médecin scolaire lui fournisse une dispense ; cela ne concerne pas les terminales qui doivent participer aux cours pour procéder à l’évaluation pour des épreuves de BAC aménagées.

C’est tout à fait légitime et des enseignants mieux formés sont une garantie de qualité. Toutefois, il est certain que les heures de cours sont apparemment perdues et cela provoque actuellement une forte préoccupation des parents que nous avons fait remonter aux instances. La réponse de l’administration et des enseignants est claire: l’enseignement a un côté hautement « qualitatif » et ne peut pas être « quantifié » ; les professeurs ont dans leurs cahiers des charges la conclusion des programmes ; s’ils s’aperçoivent qu’il y a des retards, ils peuvent prévoir des cours de rattrapage. Certains d’entre eux donnent aussi des devoirs à faire en leur absence. Pas possible en revanche de prévoir des activités « de remplacement » (projection des films, sorties, ...) gérées par les parents, comme l’a proposé l’APE, pour un problème de responsabilité. Toutefois, grâce à l’aménagement de l’Aula Magna, l’établissement pourra bientôt en organiser. C’est un sujet sur lequel notre association est vivement impliquée puisque cela concerne la qualité de l’enseignement et sur lequel nous continuerons à collaborer avec l’administration.

Il faut savoir que le provveditorato agli studi a bien fait comprendre qu’organiser le déroulement de l’examen de nos élèves dans une unique école est une facilité qu’il nous concède et non un dû, puisque, en théorie, les élèves concernés devraient s’adresser à l’école de leur quartier.